Le soleil et pourtant...

Ce matin, mes yeux furent contraints à l'ouverture vers 6h05. D'abord Charlie, puis Zoé qui se plaint du ventre "ok bon tu as la gastro, tu ne vas pas à l'école", "Non" me dit-elle "je vais à l'école, je n'ai pas si mal, je sens que ça va déjà mieux". En moi-même je me disais "hum, oui, oui".6h55, le diagnostic est tombé à cheval sur le carrelage de la salle de bain et sur le plancher en chêne du pallier. Elle n'ira pas à l'école de la journée.Pourtant pas certaine que la tenue soit appropriée au vendredi qui s'annonce, je décide quand même de garder ma petite robe, mes jolis collants et mon nouveau gilet bleu chiné.Il fait froid, le soleil est déjà bien présent et cette foutue veille dame qui ne se décide à démarrer qu'au bout du cinquième essai, juste le temps pour ma pression de monter.Achille à l'école, nous rentrons dans la bonne humeur. Ma fille se sent "fraîche" mais sa disposition à l'entrain ne sera que de courte durée au bout du compte elle préfèrera le canapé. Charlie est sur mes traces à la recherche d'un sein déjà vide de moitié. Je tente, à défaut de partir pour mon rendez-vous hebdomadaire à l'atelier couture, de remplir la machine à laver, de vider le sèche-linge. Mon bonhomme me quitte deux minutes pour faire un câlin à sa sœur beaucoup plus calme que d'habitude.Un beau et doux moment que je ne veux pas oublier. Bientôt 15h00, et mon corps me suggère fortement de fermer les yeux sous une couette chaleureuse. Mais l'envie d'écrire est plus forte comme si les mots actionnaient une sorte de force magique capable de m'épargner. Dimanche nous organisons un trok'é'don, je me sens très engagée pour cette journée, je veux pas être malade ce week-end! La recette de la semaine attendra un peu, pardonnez-moi, mais la gastronomie ne sera pas en fête à la maison ces deux prochains jours.