Il y a eu l'anniversaire d'Achille le 11 septembre et je crois que depuis elle faisait le décompte.
Ce mercredi 14 novembre était très attendu car elle aurait enfin le même âge que les autres enfants de sa classe, 8 ans. Avant de se coucher elle nous chuchotait sa hâte d'être au lendemain. Elle savait que nous n'avions pas encore son cadeau et m'a bien rappelé qu'elle serait comme dans un rêve si nous choisissions le tour de potier et tous les ustensiles. J'aime tellement la voir grandir, s'affirmer que je ne ressens plus la nostalgie de ses premières années. Je crois même que ses câlins sont encore meilleurs avec le temps, ils sont plus long et plus posés. Au réveil Zoé n'est pas descendue sur la pointe des pieds pour s'installer devant la télévision avec son carré de chocolat, elle est venue savourer son jour de gloire, sa chanson, "eh c'est mon anniversaire! Dépêche toi d'aller acheter mon cadeau!". Ce que j'ai fait! Elle nous a suggéré de lui offrir son cadeau dès le midi pour avoir le temps de l'essayer. Je sentais son impatience, je ne maîtrisais plus rien! Elle dictait sa loi en reine de la fête. Nous lui avons expliqué le plaisir de recevoir mais aussi celui d'offrir ainsi que toute la délicatesse du geste. Puis ils sont arrivés, tous n'étaient pas prévus car nous avions décider ensemble d'organiser la fête dans les règles à une autre date. Il y avait des cadeaux en plus, elle ne tenait plus en place, je me suis demandé si j'étais comme elle enfant. De jolis tatouages offerts par ses frères, un tour de potier entre les mains, mission accomplie. J'étais fatiguée, elle ravie de sa nouvelle tenue de gym que j'avais gardé précieusement jusqu'au soir pour combler ma frustration du midi. Mais l'agitation du soir était à son comble Achille ne voulait pas manger, Charlie grincheux, et ma Douce faisait la roue dans sa tenue étoilée! Mon corps me disait vivement que ça s'arrête, je n'étais pas loin de devenir désagréable. Vers 21h30 j'ai compris que charlie ne s'endormirait pas sans moi, quelques caresses plus tard sa main à fini par lâcher la mienne et sur la pointe des pieds un peu plus loin j'ai glisser un je t'aime à ma princesse endormie qui dans un souffle léger a susurré "moi aussi je t'aime maman".
